Visite de l'exposition

De nombreuses pièces issues des collections de la Cinémathèque, avec projecteurs, caméras, matériels de studio et de laboratoire, archives, films rares, sont dévoilées dans un parcours à la fois esthétique, technologique et historique ponctué de projections, de sons et de machines qui fonctionnent, de films tournés avec.

L’exposition débute par une première machine  datant de 1896 : la première caméra de Georges Méliès qui était d’ailleurs un projecteur acheté à Londres qu’il a transformé en caméra ! C’est avec cet appareil qu’il découvre son trucage de faire disparaître un objet ou une personne (avec  l’arrêt de la pellicule). La caméra de Méliès est exposée en regard du film qu’il a tourné avec : le magicien fait disparaître et réapparaître une femme (sa femme en l’occurrence). De nombreuses machines – les caméras panavision, la caméra de Microcosmos, d’étranges hauts-parleurs, des projecteurs monumentaux… Le numérique dans les années 2000 (fin 1990) avec des projecteurs et caméras dont une caméra téléguidée en forme d’obus… Et des films réalisés avec les appareils exposés sont projetés sur différents écrans.

Une très longue table-vitrine présente également des fragments de films dans tous les formats de pellicule imaginables. En fin de parcours, on peut expérimenter un petit film d’animation en réalité virtuelle intitulé Kinoscope.

C’est une belle exposition très complète et passionnante.

De Méliès à la 3D : la Machine cinéma