Les oeuvres de Khnopff sont mises en regard avec celles d’artistes de son temps, de Gustave Moreau à Klimt et Von Stuck, afin de le replacer dans le contexte de l’Europe fin-de-siècle.
La scénographie de l’exposition recrée le parcours initiatique de sa fausse demeure qui lui servait d’atelier. Renonçant à la chronologie, l’exposition aborde les grands thèmes qui parcourent l’oeuvre de Khnopff, des paysages aux portraits d’enfants, des rêveries inspirés des Primitifs flamands aux souvenirs de Bruges qu’il a surnommée « la ville morte », des mythologies personnelles, placées sous le signe d’Hypnos, jusqu’aux usages de la photographie.
Commissaires : Michel Draguet, directeur des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ; Christophe Leribault, directeur du Petit Palais ; Dominique Morel, conservateur général au Petit Palais
Avec le soutien des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
Tout – objets, paysages, humains – est figé chez Khnopff, pas de vie on dirait que les personnages sont en bois, vides, sans âme et pas beaucoup d’étincelles dans les yeux.
Frustré lui ? entre autres oeuvres, appeler « Déchéance », un corps de femme aux formes rondes et pleines ou encore son Acrasia, belle représentation à demi vêtue (et rousse of course!) qui personnifie « Le vice et la débauche »…