Visite de l'exposition

Le peintre chinois Zao Wou-ki (1920-2013) est aujourd’hui considéré comme un peintre majeur du XXe siècle mais les occasions de voir ses oeuvres à Paris ont été relativement rares, aussi l’exposition du musée d’Art moderne est bienvenue. Elle montre les peintures et les encres créées par l’artiste à partir des années 50, lorsqu’il adopte l’abstraction.
Le parcours débute avec l’oeuvre intitulée Traversée des apparences (1956) et présente une sélection de quarante œuvres de grands formats dont certaines, comme un ensemble d’encres de 2006, n’ont jamais été exposées.

Zao Wou-ki a vécu au croisement de plusieurs univers. Il quitte la Chine en 1948 pour venir à Paris, au moment où l’art commence à se partager entre  la France et les États-Unis. S’il appartient à la scène parisienne qu’il apprécie, il perçoit très tôt le dynamisme de la peinture américaine. Puis, progressivement, il renoue avec certains traits de la peinture chinoise dont il s’était écarté volontairement.

La nature, la peinture et la musique imprègnent son oeuvre. L’exposition montre bien la portée universelle de son travail et sa place aux côtés des plus grands artistes de la deuxième moitié du XXe siècle. Ses grands formats, en particulier les peintures à l’huile sur toile, font apparaître les superpositions de couleurs et de matière, tout en semblant en transparence. Elles sont magnifiques et laissent libre l’imagination.

« Je voulais peindre ce qui ne se voit pas, le souffle, la vie, le vent, le mouvement, la vie des formes, l’éclosion des couleurs et leur Fusion » Zao Wou-Ki

Commissaires : François Michaud, Erik Verhagen
L’exposition bénéficie du soutien de la Fondation Zao Wou-Ki.

Galerie photos

  • 2018 16 Zao Zou-ki TLM

Zao Wou-Ki. L’espace est silence