Visite

Depuis 1975, le musée des égouts est installé dans les sous-sols de Paris, le long du quai d’Orsay. Il retrace l’histoire des égouts de Paris, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, mais aussi le cycle de l’eau et le travail des égoutiers de Paris.

C’est un nouveau musée des Égouts de Paris qui a rouvert ses portes en 2021, avec un bâtiment d’accueil rénové, que l’on voit depuis le quai de la Seine.

Sous terre, sous les rues de Paris, préparez-vous à une visite sortant de l’ordinaire.
Le long des galeries,
vous allez découvrir les égouts et les équipements liés à leur fonctionnement.

Site et architecture du musée

Début 19e, il y a un égout sous Paris mais il ne compte que 16 km d’égouts pour 550 000 habitants en 1800.
Dès 1806, le service des égouts de Paris est confié aux ingénieurs des Ponts et Chaussées.

En 1833, le premier réseau rationnel d’égouts est créé pour recueillir les eaux de pluies et celles du nettoyage des rues, déversées par les bornes fontaines. Les égouts permettent peu à peu à l’eau de circuler sous la ville de Paris et de drainer ses déchets par le réseau souterrain qui la débarrasse de ses eaux usées. Celles-ci sont acheminées vers les champs d’épandage pour fertiliser les cultures autour de la capitale.

En 1867, pendant l’Exposition universelle, le grand public peut visiter les égouts dans des galeries dont la hauteur a été augmentée pour faciliter le travail des hommes

En 1894, c’est le tout-à-l’égout : les égouts de Paris entraînent désormais les matières solides avec les eaux usées et les eaux de ruissellement. L’irrigation à partir des eaux usées est de plus en plus utilisée, jusqu’en 1909 où elle commencera à décroitre.

Au début du 20e siècle, alors que les eaux usées transitent avec les eaux pluviales dans la cunette principale, les égouts accueillent aussi les canalisations d’eau potable, d’eau non potable…
Aujourd’hui, le réseau abrite aussi  141 259 km de fibre optique, pour assurer aux Parisiens l’Internet très haut débit.