Visite

La visite commence dans le salon impérial et comprend douze pièces réparties sur deux étages de l’hôtel particulier. Au rez-de-chaussée, se trouve le fameux restaurant Maxim’s.

Les œuvres « Art Nouveau » toutes en courbes et en couleurs puisent leur inspiration dans l’univers de la nature : plantes, fleurs, insectes… Au-delà de l’intérêt des meubles et objets eux-mêmes, c’est l’intimité des lieux, un appartement d’époque reconstitué, et la proximité des œuvres qui font le charme de la visite.

La Collection 1900 est ouverte pour des visites guidées pour les groupes de plus de 20 personnes. Pour toute réservation et information complémentaire : musee@maxims-de-paris.com

Collections

Pierre Cardin, propriétaire depuis 1981 du restaurant Maxim’s, symbole de l’art Nouveau, a collectionné pendant 60 ans les œuvres les plus caractéristiques de la belle époque. La collection est constituée de plus de 550 objets, meubles, faïences, bronzes, verreries, luminaires, signées de prestigieux créateurs tels que Majorelle, Tiffany, Gallé, Massier…

L’art Nouveau, inspiré du monde végétal, s’est répandu en Europe vers 1880 et a pris fin avec la guerre de 1914. Les motifs stylisés de fleurs, de feuilles, tout en courbes et volutes s’enroulent sur les barbotines de Sarreguemines et de Vallauris, les lampes Tiffany, les bibelots et pâtes de verre, les meubles…

Site et architecture du musée

Le musée est installé au-dessus du restaurant « Maxim’s » (décor de 1899), dans un hôtel particulier construit au XVIIIe (1850) qui comprend quatre étages. Il fut la propriété du duc de Richelieu ministre de Louis XVIII puis a été acheté par Maxime Gaillard qui y ouvre « un petit bistrot » en 1893 (ou 1891) et l’appelle « Maxim’s », le genre anglais était déjà à la mode !

Aux alentours du musée

Place de la Madeleine, l’église de Sainte-Marie-Madeleine, fait face à l’Assemble Nationale par-delà la place de la Concorde. L’édifice  conçu à la demande de Napoléon qui voulait en faire « un temple de Gloire » dédié aux soldats de la Grande Armée, évoque davantage un temple grec qu’une église : un large escalier conduit au péristyle surélevé, tout autour 52 colonnes de style corinthien. En passant les lourdes portes de bronze, on arrive dans la nef sous une haute voûte en trois coupoles, éclairée par le haut.

Si vous disposez d’un peu de temps, allez jusqu’à la Chapelle expiatoire érigée selon le vœu de Louis XVIII (environ 600m, entrée 29 rue Pasquier) à l’emplacement du cimetière où furent ensevelis Louis XVI et Marie-Antoinette aussitôt après leur exécution ainsi que beaucoup d’autres victimes de la Révolution. Les dépouilles du roi et de la reine furent ensuite transférés à la basilique Saint-Denis.

Lieux, Musée ou collections complémentaires

Pour les passionnés d’art Nouveau, la ville de Nancy est la destination à ne pas manquer en France et Bruxelles un peu plus loin.