Visite

Le Parc Zoologique se situe au croisement de l’avenue Daumesnil et de la route de la Ceinture du Lac, Paris 12e (entrée unique). Attention, évitez les heures d’affluence dans la mesure du possible aussi bien pour la file d’attente à l’entrée que pour se restaurer. Sinon, pensez à réserver votre billet à l’avance et à emporter un pique-nique! En arrivant à l’accueil, pensez à noter les horaires des séances de nourrissages des animaux (lions, loutres, pumas, girafes…).

Le parc est divisé en cinq biozones, auxquelles on accède par un parcours de visite de plus de 4 kilomètres.

La Patagonie, (située dans la partie sud de l’Amérique du Sud, à cheval sur l’Argentine et le Chili), abrite des paysages très variés, depuis les côtes rocheuses de la Cordillère des Andes aux vastes plaines de la steppe. Au sein du parc, c’est un espace de plus de 16 500 m² représentant trois milieux : la pampa (nandous de Darwin, lièvres de Patagonie, guanacos), les côtes rocheuses (otaries à crinière, manchots de Humboldt) et la forêt andine (pumas, pudus des Andes).

La biozone Sahel-Soudan est la plus étendue du parc avec près de 4,5 hectares et 4 milieux (savane arborée, savane arbustive, savane rase et delta). Elle abrite des autruches, des babouins, de grands mammifères tels que des rhinocéros blancs, des zèbres de Grévy, des lions d’Afrique de l’ouest, les girafes… Le troupeau des 16 girafes du parc est installé dans un espace deux fois plus spacieux qu’auparavant. Ne ratez pas la visite de la grande volière (plus de 2000 m²), qui permet d’approcher des flamands roses, des cigognes d’Abdim et des centaines d’oiseau en liberté.

Dans la biozone Europe, on retrouve le Grand Rocher avec la cascade des loutres et la volière des rapaces. De nombreux rapaces menacés d’extinction comme le vautour moine, le percnoptère, le milan royal y sont abrités. À l’intérieur du Grand Rocher, se trouve le vivarium, dans lequel des terrariums reconstituent différents milieux de marais, garrigue et montagne peuplés de grenouilles, tritons, crapauds, tortues, lézards et serpents. Dans la Forêt des conifères, évoluent les loups ibériques, les lynx et les gloutons…

Dans la biozone Amazonie-Guyane, on s’immerge dans une ambiance tropicale où évolue une faune diversifiée. Trois milieux sont représentés : forêt équatoriale, crique et milieu fluvial. On découvre des tapirs, des jaguars, des chiens des buissons… Sous la Grande serre (forêt tropicale), des petits primates et des tamarins s’ébattent dans les branches. Au détour du sentier, on peut apercevoir des paresseux et des grands tamanoirs, pendant que des oiseaux volent en toute liberté et prennent complaisamment la pose. Au pied de la cascade, nagent des lamantins (une espèce menacée emblématique de Guyane) et des poissons osseux géants.

La biozone Madagascar comprend deux écosystèmes représentatifs de l’île : la forêt tropicale humide et la forêt tropicale sèche. La forêt tropicale humide, également dans la Grande Serre, est peuplée d’oiseaux colorés, comme les inséparables à tête grise et les pigeons de Madagascar et de lémuriens, dont le plus menacé d’entre eux, le grand hapalémur. La forêt tropicale sèche permet d’admirer les dessins naturels formés sur la carapace de la tortue rayonnée, ainsi que d’autres sortes de lémuriens.

Ne cherchez pas les éléphants, les tigres ni les ours, pour leur bien-être, il n’y en a plus.

Galerie photos

  • Zèbres au parc zoologique de Paris

Collections

Initialement conçus comme des espaces de loisirs, les parcs zoologiques sont devenus peu à peu au cours du XXe siècle des acteurs de la conservation des espèces animales. Les animaux présentés au zoo de Vincennes sont dans leur grande majorité (notamment tous les mammifères), nés en captivité et issus d’échanges dans le cadre de programmes d’élevage internationaux.

En Europe, plus de 350 programmes d’élevage existent et le Parc zoologique de Paris en gère déjà six. Grâce à ces programmes, les parcs zoologiques constituent des populations viables sur le long terme et peuvent contribuer au renforcement de populations sauvages, voire à des réintroductions si nécessaire.

Les parcs zoologiques du Muséum national d’Histoire naturelle participent également à des programmes de recherche, en biologie de la conservation et dans le domaine vétérinaire. Des recherches en muséologie sont également menées afin de valoriser le patrimoine des parcs zoologiques et de sensibiliser les visiteurs aux milieux naturels et à l’environnement.

Le parc zoologique de Paris accueille plus de 1 000 animaux correspondant à 180 espèces animales : 42 espèces de mammifères, 74 espèces d’oiseaux, 21 espèces de reptiles, 15 espèces de poissons et 17 espèces d’amphibiens.

Le parc est divisé en cinq biozones. Ainsi vous pourrez voir, par exemple :

Dans la partie Patagonie, des pumas, des otaries, les manchots de Humboldt, les pudus des Andes (petits cervidés) …

Dans la zone du Sahel- Soudan, des lions d’Afrique, des babouins de Guinée, des girafes (difficilement transportables, elles sont d’ailleurs restées à Vincennes pendant tous les travaux), des zèbres, des rhinocéros…

Parmi les animaux d’Europe, citons les lynx, les loups, les loutres, des vautours, le crapaud « accoucheur »…

Dans la zone Amazonie-Guyane, des jaguars, des singes, des tapirs et des tamanoirs, des oiseaux aux couleurs vives (ara, toucan), des paresseux (levez les yeux : ils sont parfois accrochés à la structure de la grande serre), des mygales velues, des piranhas…

Pour l’île de Madagascar : des grenouilles « tomates » et d’autres jaunes citron, des tortues, des caméléons, des lémuriens…

Activités culturelles

Le Parc Zoologique de Paris propose plusieurs formules de visites guidées et d’ateliers :
– visites guidées : visites de découverte du parc, visites à faire en famille, visites thématiques (visites sensorielles, l’Eau, la Forêt)
– organisation de fêtes d’anniversaire pour les enfants de 4 à 11 ans
– petit-déjeuner avant l’ouverture du zoo pour assister au premier repas des girafes
– rencontres privilégiées avec certains animaux (lamantin, oiseaux de la grande volière) en compagnie de soigneurs

Site et architecture du musée

Inauguré le 2 juin 1934, le zoo est construit selon le modèle du zoo de Hambourg, un modèle révolutionnaire pour l’époque qui cherche à présenter les animaux sans cages, dans des espaces, des fossés et des rochers de manière à ne pas les séparer du public par des barreaux.

À partir des années 1980, les installations du zoo se sont dégradées, notamment à cause du vieillissement des enclos et des rochers en béton armé. Le Grand Rocher, construit à l’origine pour abriter des animaux alpins, (surdimensionné pour contenir en 1934, des abris pour les mouflons, deux réservoirs d’eau, des escaliers et l’ascenseur le plus rapide d’Europe.) avait été rénové dans les années 1990. Mais l’ensemble des installations devenues trop vétustes ont fermé leurs portes en novembre 2008. Pendant les travaux, les animaux étaient déplacés soit à l’intérieur du zoo (le cas des girafes), soit dans d’autres établissements.

Le nouveau parc zoologique a rouvert en avril 2014, entièrement réaménagé après plusieurs années de travaux. Il est organisé selon cinq grandes zones géographiques (ou biozones) reconstituant les biotopes d’origine des animaux qui les peuplent : Patagonie, Savane–Sahel (la plus grande sur plus de 4,5 hectares), Europe, Guyane et Madagascar. Et le Grand Rocher, emblématique du zoo, se dresse toujours à la même place.

Le parc comprend également sa propre clinique vétérinaire et cinq cuisines pour les animaux avec une partie importante consacrée au stockage de la nourriture.

Tout au long du parcours de 4,2 km, des panneaux explicatifs renseignent les visiteurs et des points de rencontres sont animés par des médiateurs lors des séances de nourrissage des animaux. Des kiosques d’exploration situés à la sortie de chaque biozone présentent des informations complémentaires sur la vie du zoo, les actions de recherche et de conservation à l’aide d’écrans et de supports multimédia.

Aux alentours du musée

Le bois de Vincennes qui, tout comme le bois de Boulogne, fait partie de Paris est le plus grand espace vert de la capitale. Il y a quatre lacs dans le bois, autour desquels il est possible de courir, faire du poney, du vélo, flâner… Le lac Daumesnil (près de la porte Dorée), sur lequel on peut faire des promenades en barque, est reconnaissable à son île au milieu, deux ponts suspendus, une grotte et une cascade. Le lac des Minimes (avenue de Nogent, Porte Jaune) a trois îles et l’on peut également y faire des promenades en barque. Le lac de Saint-Mandé (métro Saint-Mandé-Tourelle), entouré de plantations et de ruisseaux, est le plus pittoresque. On y voit des poules d’eau, des oies bernaches et diverses espèces de canards. Le lac de Gravelle (avenue de Gravelle près de l’hippodrome) sert de réservoir aux trois autres lacs et il est possible d’y pêcher avec un permis de pêche spécial (à demander à l’association qui le gère).

Château de Vincennes (Avenue de Paris – 94300 Vincennes) : construit au XIV siècle par Charles V, c’est l’un des châteaux les plus importants de l’histoire de France et l’un des châteaux-forts le mieux conservé d’Europe. Avec cinquante mètres de hauteur, son donjon édifié entre 1337 et 1373 (Accueil Donjon : 33 / (0)1 41 74 19 12) est la plus haute construction fortifiée médiévale d’Europe. A l’intérieur de l’enceinte du château, la Sainte-Chapelle de Vincennes, commencée en 1380 et terminée 1552, est aussi haute mais plus longue et plus large que celle de l’Ile de la Cité à Paris.

Le Parc floral (avenue des Minimes 75012 PARIS) est un merveilleux lieu de détente pour les promeneurs et les amateurs d’art floral mais aussi un grand espace de loisirs et de jeux pour les enfants, petits et grands. De nombreux jeux sont gratuits : la tour amazone (grande glissade avec un départ à 6m de haut), des tables de ping-pong, une structure à grimper de dix mètres de haut, des balançoires, des tunnels, un parcours de santé… (Accès en métro : Château de Vincennes, ligne 1). Personnes à mobilité réduite : Espace vert accessible aux personnes à mobilité réduite, mais dont certaines zones restent difficiles d’accès. Mise à disposition de 4 fauteuils roulants à la maison du parc et du bois.

L’arboretum de l’Ecole du Breuil, un musée vivant de l’arbre, est situé 50 route de la Pyramide (75012 Paris). Accès en métro (Maisons-Alfort-Les Juilliottes, ligne 8).

Lieux, Musée ou collections complémentaires

Comme le parc zoologique de Paris, le jardin des Plantes (situé dans le 5e arrondissement à Paris) et le musée de l’Homme font partie du Muséum national d’histoire naturelle.

Le Jardin des Plantes comprend plusieurs musées et galeries dont la Grande Galerie de l’évolution, la Ménagerie et la « Galerie d’Anatomie comparée et de paléontologie » qui portent sur les espèces animales ; les autres musées et galeries s’intéressent aux végétaux et aux minéraux.
La Grande galerie de l’évolution est un espace grandiose où un éléphant conduit une caravane d’animaux, buffles, zèbres, girafes, lions, guépards… et bien d’autres encore. Aux balcons autour, toute la diversité des espèces, la théorie de l’évolution sont expliquées.
La Galerie d’Anatomie comparée et de paléontologie présente les os et organes des vertébrés présents dans la nature et des êtres vivants disparus de la planète.
La ménagerie du jardin des Plantes, inaugurée en 1793 à l’initiative de Bernardin de Saint-Pierre, a gardé tout son charme. Actuellement, elle héberge plus de 1 000 animaux, des mammifères, des reptiles et des oiseaux, sur une superficie de 5,5 hectares. Parmi les mammifères, elle présente notamment le cheval de Przewalski (découvert en Mongolie), l’orang-outan, des caprins (chèvre des montagnes rocheuses, takin, bouquetin d’Éthiopie…), des panthères, des pandas roux, des petits carnivores, des rongeurs. Parmi les oiseaux, les vautours, les rapaces nocturnes, les faisans et certains échassiers (spatules, ibis, grues…) sont bien représentés. Les reptiles (dont des tortues géantes de plus de 100 ans), les batraciens et les insectes sont abrités dans la maison des reptiles et le vivarium.