Le musée d’Art moderne de la Ville de Paris (MAM), situé dans l’aile Est du Palais de Tokyo – Paris 16e, présente les figures artistiques majeures des XXe et XXIe siècles. Avec près de 15 000 œuvres, les collections du Musée témoignent de la richesse et du dynamisme de la scène artistique contemporaine.
Si vous découvrez le musée, préparez votre visite en consultant : Un artiste, Un chef d’oeuvre
L’accès aux collections permanentes est libre.
Depuis son inauguration en 1961, le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente ses collections au public dans l’aile Est du Palais de Tokyo, bâtiment caractéristique de l’architecture des années 30 édifié sur la colline de Chaillot.
Les figures artistiques majeures des XXe et XXIe siècles y sont mises en lumière suivant des parcours renouvelés régulièrement.
Pour découvrir le musée, le visiteur pourra commencer par regarder les oeuvres indiquées dans : Un artiste, Un chef d’oeuvre
Une salle en fer à cheval, ancienne salle d’honneur du musée, accueille les 600 m2 de la décoration de Raoul Dufy La Fée Electricité. Cette œuvre qui décrit l’histoire de l’électricité avait été commandée pour le pavillon de la lumière et de l’électricité de l’exposition internationale des arts et techniques de 1937 et fut donnée à la Ville de Paris par EDF en 1951.
Au sous-sol, la salle Henri Matisse permet la confrontation de La Danse inachevée (1931) acquise en 1993 et de La Danse de Paris (1931-1933) dans les collections depuis 1933.
Le Mur de peintures de Daniel Buren y est également installé.
La salle Boltanski avec des œuvres telles que la Réserve des enfants I et II est également située au sous-sol.
L’accès à ces collections permanentes est gratuit.
Riches de près de 15 000 œuvres, les collections permanentes du musée se sont constituées à partir de nombreux legs, dons et acquisitions. Le legs Girardin, décisif dans l’histoire du musée puisqu’il a rendu nécessaire le déménagement du fonds alors présenté au Petit Palais, en est l’un des points forts : environ 500 œuvres essentiellement fauves et cubistes mais également représentatives de l’activité artistique de l’après-guerre.
Les principaux courants de l’art moderne et contemporain y sont représentés suivant deux circuits. Les salles 12 à 1, dites « historiques », mettent en avant le fauvisme, le cubisme, l’Ecole de Paris, l’abstraction des années 1920-1930, Dada, le surréalisme, les arts décoratifs, l’Abstraction lyrique. Dans les salles 13 à 20 sont présentés des ensembles illustrant des mouvements contemporains : Nouveau Réalisme, Fluxus, la scène allemande, la jeune création, des installations.
Le Musée d’Art moderne est régulièrement le lieu d’importantes expositions temporaires monographiques (le plus souvent) ou thématiques.
Des oeuvres sont également accrochées et renouvelées régulièrement dans les salles des collections permanentes, en visite libre.
Le musée est situé dans le 16e arrondissement, entre les Champs-Elysées et la tour Eiffel.
Construit pour l’exposition internationale des arts et techniques de 1937, le Palais de Tokyo résulte de la volonté conjointe de la Ville et de l’Etat d’ouvrir l’un et l’autre un musée d’art moderne. Les architectes retenus (Dondel, Aubert, Viard et Dastugue) ont pris le parti d’un monument sobre aux éléments classiques faisant apparaître clairement la séparation des deux musées. Ainsi deux grandes ailes perpendiculaires ont été édifiées reliées par un portique et ouvrant sur des terrasses et un bassin qui descendent jusqu’à la Seine. La structure de l’édifice réalisée en béton est, elle, de construction moderne et légère.
Dans l’aile ouest, l’Etat installa le musée national d’art moderne dès 1947 avant de le transférer au Centre Pompidou en 1977. Cette partie du bâtiment abrite maintenant le centre de création contemporaine du Palais de Tokyo.
Dans l’aile est, la Ville de Paris inaugura son musée en 1961.
Le décor de la façade arrière (face à la Seine) fut confié au sculpteur Alfred Janniot qui réalisa deux vastes bas-reliefs de style art déco faisant référence à la mythologie : La Légende de la terre et La Légende de la mer, allégorie à la gloire des arts.
De nombreuses sculptures ornent la terrasse et le bassin parmi lesquelles Le Génie de la France d’Antoine Bourdelle qui, au centre du parvis, domine la percée vers le fleuve
Le quartier offre de multiples possibilités de visites et de promenades :
- le Centre d’art contemporain du Palais de Tokyo (entrée dans l’aile en face, même bâtiment)
- le Palais Galliera ou musée de la mode de la Ville de Paris situé avenue du Président Wilson, face au Palais de Tokyo
- le Musée Guimet, place d’Iéna
- le Musée des Monuments français, place du Trocadéro
- le Musée de la Marine, place du Trocadéro
- les jardins du Trocadéro (sculptures des années 30 et aquarium)
Et en traversant la Seine :
- le musée du quai Branly
- la tour Eiffel et le jardin du Champ de Mars
- les berges de la Seine
- le Centre d’art contemporain du Palais de Tokyo : 13 avenue du président Wilson 75116 Paris
- le Musée National d’Art Moderne du Centre Pompidou
- le 104, lieu de création et de production artistique (arts visuels, cirque, danse, musique, théâtre) : 104 rue d’Aubervilliers 75019 Paris
Musée super intéressant et agréable à visiter, gratuit pour la collection permanente et payant pour les expositions temporaires.
Des travaux de rénovations étaient en cours quand j’y suis allée (fin mars), ce qui fait que je n’ai pas pu voir les collections de mobilier art déco. La localisation en bord de Seine offre de jolis points de vue. La collection permanente est riche et variée : en plus d’artistes très connus (Picasso, Dufy, Marquet, Chagall, Utrillo, Van Dongen, la Rivière de Derain, Modigliani et sa célèbre Dame aux yeux bleus, Valadon…) j’ai également pu découvrir pas mal d’artistes que je ne connaissais pas (Auguste Herbin ou Marcel Gromaire par exemple).
Les œuvres sont présentées de façon aérées, dans des espaces dédiés à des mouvements et accompagnées d’explications. En revanche j’ai toujours autant de mal avec certaines œuvres d’art contemporain, comme celles de Pia Fries, Daniel Buren, ou Christian Boltanski… Pour ce qui est des expo temporaires, celle sur Jean Fautrier a été pour moi une très belle découverte, elle est vraiment riche, bien présentée et bien expliquée. Celle Mohamed Bourouissa m’a moins plu, elle est un peu rapide et je ne l’ai pas trouvée particulièrement intéressante.