Visite de l'exposition

Le parcours de l’exposition présente treize artistes des années 1960 – 1970 dont la moitié des œuvres n’ont encore jamais été exposées auparavant.

Sur le plan artistique, les œuvres exposées se situent entre la figure, le paysage, jusqu’à l’abstraction. L’exposition s’attache à considérer la démarche artistique sans a priori. Les travaux réalisés dans le cadre d’ateliers thérapeutiques se révèlent être des œuvres sans qu’il n’y ait rien à voir de l’ordre de la psychopathologie. Les ouvres nous invitent à les regarder simplement avec nos repères artistiques et nos émotions.

Cette exposition est l’occasion de continuer un parcours chronologique au sein de la Collection Sainte-Anne, tout en mettant en valeur des œuvres produites par des artistes devenus malades, ou bien des œuvres de malades devenus artistes et découvrant leur propre passion créatrice.

Comme pour les expositions précédentes, les œuvres sélectionnées participent à l’approfondissement des interrogations que suggère la notion « d’art psychopathologique ». Il s’agit de décrire et de questionner les processus de « lectures des œuvres » au travers des concepts élaborés dans les années 60-70 par les médecins pour décrypter les réalisations de leurs patients, pratique qui n’a plus cours aujourd’hui. Du moins peut-on le souhaiter.

Cette exposition constitue le cinquième volet des présentations commencées en 2017 et qui ont pour but de préfigurer les salles du prochain musée permanent de la Collection Sainte-Anne.

(Source MAHHSA)

Rien à voir, quand la création échappe au symptôme