Cette exposition de la Rmn-Grand Palais s’intéresse à « l’imagination artificielle », à travers toutes sortes de réalisations artistiques et aborde les enjeux que cette révolution technique soulève. « Des artistes qui créent des machines qui créent de l’art ».
Le visiteur peut expérimenter et parfois interagir avec une trentaine d’installations (réalisées entre 1989 et 2018), générées à l’aide de logiciels d’ordinateurs, de robots conçus et programmés par des artistes de différentes nationalités. Que ce soit des tableaux, des sculptures, des mobiles, des installations interactives, de l’architecture, de la musique, toutes les créations présentées dans l’exposition sont le fruit d’une collaboration entre des artistes et des logiciels qu’ils ont inventés.
L’exposition commence par les artistes précurseurs (sans remonter toutefois à Léonard de Vinci !) tels que Jean Tinguely (Méta-Matics, 1959), Nicolas Schöffer (Lumino Dynamics, 1968), Nam June Paik (Olympe de Gouges,1989).
On peut souffler sur Les pissenlits numériques de Michel Bret et Edmond Couchot et les disperser, ou bien faire dessiner sa silhouette par un essaim de mouches de Laurent Mignonneau et Christa Sommerer (mouches numériques elles aussi, dès que l’on bouge, elles s’envolent en nous effaçant), ou encore aider à faire pousser le jardin Extra-natural de Miguel Chevalier ou simplement être fascinés par le Grand HexaNet de Elias Crespin suspendu dans l’escalier.
Est-ce de l’art ludique ? En tous cas, cela pose la question des limites de ces installations et de l’infini.
Dans le cadre de la Nuit des musées, l’exposition sera ouverte et gratuite à partir de 20h le samedi 19 mai 2018 (entrée jusqu’à minuit – fermeture à 1h).
Entraînée par des amis, Je suis allée voir l’expo du Grand Palais malgré mon peu d’enthousiasme a priori et j’avoue que j’ai été pas éblouie quand même mais plus qu’ intéressée voire fascinée.
Elle vaut vraiment la peine pour comprendre les apports de ces usages numériques pour la création artistique, « tester », essayer de faire la part des choses (qui fait quoi actuellement dans ces œuvres ?). Une exposition (près de 2h30 de visite) n’y suffit pas mais celle-ci apporte des éléments de réponse et surtout des questions !
Les oeuvres dans « Artistes et Robots » exposées au Grand Palais n’ont pas été créées par des robots comme on peut le lire dans certains articles, mais créées par des artistes , des ingénieurs, des informaticiens, des machines numériques (qu’on peut appeler robots pour certaines), des algorithmes, de l’interaction avec les visiteurs et encore d’autres collaborations.
Création de robots et /ou d’artistes, Je n’ai pas ressenti tellement d’émotion, c’est plus des interrogations ou de l’amusement… par exemple devant le jardin luxuriant : jusqu’à quand va t-il grandir foisonner surtout quand on sait que le passage des visiteurs le fait pousser
– et les espèces de robot-engin de chantier qui gribouillent à qui mieux mieux, à la fin ça devient tout noir ? ils auto-détruisent leur oeuvre ?
– et l’oeuvre une fois qu’on est passé 2 fois dedans, on regarde les enfants jouer et courir à travers, c’est drôle un moment et puis ?
Certaines oeuvres sont interactives et plaisent beaucoup aux enfants.