Visite de l'exposition

L’exposition « Déserts » invite à un voyage à travers les vastes étendues désertiques de notre planète, du Sahara aux déserts polaires, en passant par les déserts d’Atacama, de Gobi… Qu’ils soient brûlants ou glacials, formés de sable, de roche, de sel ou de glace, les déserts ont en commun d’être des milieux arides et aux températures extrêmes.
À travers spécimens et objets, pour la plupart issus des collections du Muséum, des dispositifs interactifs et des vidéos, l’exposition offre une approche scientifique et ludique de ces milieux hostiles.
De grandes vidéos de paysages désertiques, projetées sur les murs, accueillent le visiteur. De nombreux films d’animaux saisis dans leurs différentes activités émaillent l’exposition.

La première partie de l’exposition s’attache à répondre à la question « Qu’est-ce qu’un désert ? ». Les déserts regroupent une diversité de paysages, comme le Sahara, avec ses oasis et les caravanes de dromadaires ou l’Arctique, avec la banquise et ses ours polaires… Les déserts représentent un tiers des terres émergées de notre planète, et sont présents sur tous les continents.

Puis l’exposition explore la vie dans les déserts. De multiples facteurs rendent la vie difficile : sources d’eau rares, températures extrêmes, milieux où il est difficile de se cacher… Pourtant, les milieux désertiques abritent une flore et une faune  diversifiées, telles que renard polaire, fennec, harfang des neiges ou encore la fourmi argentée, la fourmi la plus rapide du monde.

Le parcours de l’exposition souligne que les déserts sont des milieux vulnérables, tandis que la plupart des déserts chauds gagnent du terrain, les déserts polaires tendent à rétrécir. En cause, les changements climatiques, l’extraction à grande échelle des ressources minières et les dégradations liées à leur exploitation, l’épuisement progressif des nappes phréatiques…

L’exposition illustre les modes de vie des humains qui vivent dans ces différents déserts et se sont adaptés aux conditions extrêmes à travers une sélection d’objets telles qu’une tente touareg et une maquette d’oasis, des projections vidéos sur la vie humaine dans ces lieux isolés, et des témoignages d’habitants de déserts chauds et polaires.
Des scientifiques témoignent de leur expérience du désert en s’appuyant sur des objets emblématiques de leur recherche et leurs journaux de route et de collecte. Un hommage est rendu à Théodore Monod (1902-2000). Les carnets de route de Théodore Monod sont un témoignage unique du travail de terrain de ce chercheur. Naturaliste complet, il y décrit tout ce qu’il voit et étudie mais aussi  de précieuses indications sur ses conditions de voyage, les aléas climatiques, les animaux sauvages, ses itinéraires… Jusqu’en 1994, Théodore Monod continua à tenir ses carnets de route.

Silvère Jarrosson : peindre le désert.
A la sortie de l’exposition, huit peintures monumentales créées pour l’occasion par Silvère Jarrossof font écho au parcours de l’exposition.