Visite de l'exposition

Artiste inclassable, – Naïf, primitif, archaïque, moderne ou populaire ? -, le Douanier Rousseau (Henri Julien Félix Rousseau, 1844 – 1910) a été tour à tour rejeté et célébré par ses contemporains. On peut admirer des oeuvres des artistes contemporains du peintre qui s’inspirent des siennes mais aussi des hommages des artistes amis comme Picasso, Kandinsky, Fernand Léger, les artistes de l’avant-garde allemand et les surréalistes.

Les toiles sont exposées thématiquement : portraits, natures mortes, allégories, paysages, jungles. L’invraisemblance de certains détails, l’irréalité des paysages, laissent libre cours à notre imagination et l’on garde longtemps en mémoire des représentations de forêts exotiques, de jungles, étranges mais réelles.

Béatrice Avanzi, conservateur au musée d’Orsay : « Le Douanier Rousseau n’était pas un peintre de formation académique, il était autodidacte. Il a commencé à peindre à l’âge de 40 ans. Le public de son temps le considérait comme un peintre du dimanche mais il était très apprécié par le milieu intellectuel, les artistes et les poètes comme Apollinaire. »

Commissariat général : Guy Cogeval, président des musées d’Orsay et de l’Orangerie et Gabriella Belli, directrice de la Fondazione Musei Civici di Venezia. Commissariat : Beatrice Avanzi et Claire Bernardi, conservateurs au musée d’Orsay.

Autour de l’exposition : conférences, visites guidées, « curieuses nocturnes », ateliers pour enfants,  colloque

Le Douanier Rousseau. L’innocence archaïque.