Visite de l'exposition

L’exposition se déploie en sept sections qui mettent en lumière l’évolution artistique de Paul Klee :

  • Les débuts satiriques ;
  • Cubisme ;
  • Théâtre mécanique (à l’unisson avec Dada et le surréalisme) ;
  • Constructivisme (les années au Bauhaus de Dessau) ;
  • Regards en arrière (les années 1930) ;
  • Picasso (la réception par Klee après la rétrospective de Picasso à Zurich en 1932) ;
  • Années de crise (entre la politique nazie, la guerre et la maladie).

Commissaire : Angela Lampe, conservatrice, Musée national d’art moderne

Klee avouait « Nul besoin d’ironiser à mes dépens, je m’en charge ». L’exposition aborde l’oeuvre plurielle de Paul Klee sous l’angle de l’ironie romantique. En partant des premières caricatures presque grotesques peintes sur verre, on découvre les multiples supports et les recherches menées par l’artiste, ses marionnettes, ses oiseaux-avions surréalistes des années 1920, ses représentations étranges comme La belle jardinière (1939). La rétrospective se termine sur les années de crise, avec l’arrivée au pouvoir d’Hitler et l’exil de Klee en Suisse, et les figures géométriques de Klee dansent non pas de joie mais de peur (Danse sous l’empire de la peur, 1938).

L’impression qui reste de cette immense rétrospective, n’est pas la satire, ni l’ironie mais plutôt la poésie, l’harmonie et la simplicité complexe qui irriguent toute l’oeuvre de Paul Klee.

Paul Klee. L’ironie à l’oeuvre