Visite de l'exposition

Si le terme même « d’estampe japonaise » fut synonyme d’images érotiques, on ne peut réduire l’image féminine telle que dépeinte par les plus grands noms de l’ukiyo-e (dont Suzuki Harunobu, Hosoda Eiri, Kitagawa Utamaro et Katsuchika Hokusai) à cette seule représentation.

À l’occasion de cette exposition, la palette des œuvres présentées vont des courtisanes et de l’évocation du quartier de plaisir de Edo (Yoshiwara) aux shunga (estampes pornographiques) des 18e  et 19e siècles, des femmes devenues objet de désir, jusqu’à leur vie et leur intimité  loin des hommes : promenade en barque ou sous les arbres en fleurs, au bain, le sommeil… De rares ensembles comme le célèbre triptyque « Les pêcheuses d’abalones » d’Utamaro (vers 1797) sont également exposés.