Visite de l'exposition

À l’occasion de la reprise de De la maison des morts de Janáček, en novembre 2017, la BnF et l’OnP mettent à l’honneur l’œuvre novatrice de Patrice Chéreau (1944-2013) pour la scène lyrique.

Patrice Chéreau est invité au Festival des deux mondes de Spolète (Italie), en 1969, pour monter son premier opéra : L’Italienne à Alger. Jusqu’à Elektra au Festival d’Aix-en-Provence, en 2013, l’année de sa mort, il n’arrêtera pas de travailler pour la scène lyrique.

L’exposition montre bien les processus de création mis en œuvre par Patrice Chéreau à l’opéra : on le voit à l’œuvre, dirigeant  les chanteurs comme des comédiens, ou travaillant en concertation avec les chefs d’orchestre. On perçoit sa conception des  relations entre la ligne musicale d’une partition et l’action qui se déroule sur un plateau, selon lui, « l’action sur scène doit provoquer et justifier la musique et non l’inverse« .

Plus de 300 pièces – notes de travail, correspondance, partitions et livrets annotés, maquettes de décors, dessins, photographies, films – documentent les méthodes de travail de Patrice Chéreau. On a envie de s’attarder et revoir ses  interviews et les extraits filmés d’opéra.

La visite de l’Opéra et du musée-bibliothèque est possible avec le billet d’entrée de l’exposition.

Patrice Chéreau, mettre en scène l’opéra