Visite de l'exposition

Le musée a puisé dans ses collections et expose les effets personnels de soldats, de l’Antiquité à nos jours. On peut voir des pièces rares comme un piquet de tente romaine du IVe siècle découvert à Alésia, des chaussures militaires du XVIIIe siècle fabriquées à la manufacture des Invalides.

Au rez-de-chaussée, vingt-quatre mannequins dans une longue galerie comme pour un défilé : le premier est un légionnaire romain, le dernier un soldat en camouflage  européen (tireur de la Task force  Lafayette), en passant par un chevalier en armure, un caporal du Premier empire, un spahi habillé « à l’orientale, année 1938″…

A l’étage, l’exposition présente, par type d’activités, les paquetages et tous les objets de la vie des soldats. Que fait un soldat lorsqu’il n’est pas en opération?  Il attend, il mange, dort, se lave, essaie de se détendre… La mort prend assez peu de place dans l’exposition, restituée par les effets personnels de soldats morts au combat, en 1915 lors de la Première guerre mondiale ou en 2010 en Afghanistan.

La scénographie permet de faire des comparaisons entre les époques ou entre les pays et montre une certaine continuité. Ainsi « le barda du soldat pèse à peu près le même poids, 35 kilos, quels que soient les moments et les armées » comme le dit l’un des commissaires.

Au-delà des différentes tenues militaires à travers les âges et les pays, l’exposition permet d’approcher la vie quotidienne des soldats et leur environnement lorsqu’ils ne sont pas au combat. Mais peut-on vraiment l’appréhender ?

Dans la peau d’un soldat