Visite de l'exposition

L’exposition retrace la création des premières institutions permanentes chargées des renseignements, au milieu du XIXe siècle, jusqu’aux affrontements de la Guerre froide.  Le visiteur découvre les enjeux des guerres secrètes et leurs mécanismes. L’exposition revient également sur la notion de fiction et de réalité. En effet, les guerres secrètes ont inspiré bon nombre de fictions littéraires et cinématographiques ainsi que des personnages mythiques tels que James Bond ou OSS 117, dont vous retrouverez les costumes originaux des films. Les visiteurs sont confrontés à la réalité des services secrets, il s’agit pour les concepteurs de l’exposition de confirmer, de nuancer et de corriger les idées reçues qui tournent autour de ce vaste thème médiatique.

L’exposition n’est pas chronologique, elle se découpe en deux grandes thématiques. La première aborde la création et l’évolution des services secrets en s’attachant plus particulièrement aux moyens et au métier des agents. Comment sont-ils recrutés, formés et comment mènent-ils à bien leur mission ? La deuxième partie de l’exposition présente les diverses formes et mécanismes des opérations secrètes et clandestines consistant à tromper l’adversaire sans jamais se faire repérer. Vous verrez les échecs de certaines de ces missions, malheureusement révélées au grand jour par les médias.

La scénographie est suggestive, les salles du parcours de visite sont plongées dans le noir, mettant en valeur les objets présentés en vitrine. Vous aurez l’impression de suivre une véritable enquête par la présence de cartels présentés sous forme d’indices. Vous découvrirez de nombreux objets insolites comme un « rat piégé ». Il s’agit d’un rat séché, encore très bien conservé, dans lequel les agents plaçaient des explosifs puis le déposaient dans une zone ennemie ! Cet exemple est constitutif de la panoplie de matériel pour les agents. Ce matériel était d’ailleurs présenté dans des catalogues, que vous pourrez découvrir dans l’exposition.

Malgré la volonté de créer des textes accessibles aux plus jeunes, ils ne sont pas adaptés aux plus petits. Ils s’adressent plus aux collégiens ayant déjà des notions d’histoire contemporaine.