Visite de l'exposition

L’exposition débute par les œuvres de jeunesse de Henri Fantin-Latour (1850-1860). On voit le tracé de son pinceau se préciser au cours des portraits qu’il réalise de ses sœurs Marie et Nathalie, mais aussi dans ses nombreux autoportraits.

La période 1864-1872 ouvre la seconde partie de l’exposition. Fantin-Latour innove alors dans le portrait de groupe qu’il lie souvent aux grands hommes de son temps comme dans Le Toast (1864-1865), réalisé en hommage à Delacroix, et Un atelier aux Batignolles (1870).

Ses talents pour la composition des bouquets et la réalisation de portraits se retrouvent dans la troisième partie de l’exposition qui correspond à la période 1873-1890. Les portraits de sa famille, de ses amis et de mécènes nous font entrer un peu plus dans l’intimité de ce peintre.

Après une salle dédiée au processus de création de Fantin-Latour où se succèdent photographies, dessins et lithographies, nous accédons à la dernière période de ses travaux. En effet, après 1890, Fantin-Latour délaisse la réalité pour peindre surtout des œuvres d’imagination, bien plus colorées que ses nombreux portraits austères.

Les commissaires : Laure Dalon,  conservateur à la Rmn – Grand Palais, adjointe au directeur scientifique ; Xavier Rey, conservateur au Musée d’Orsay, et Guy Tosatto, directeur du Musée de Grenoble.

Henri Fantin-Latour, à fleur de peau