Visite de l'exposition

Myriam Mihindou, franco-gabonaise, née à Libreville en 1964, rend hommage aux pleureuses punu, dont elle fait elle-même partie, véritables accompagnatrices d’âmes qui guident les défunts vers l’au-delà et les vivants dans leur deuil.

L’apaisement des âmes, celle des défunts et celle des survivants, est essentiel dans les pratiques de deuil de la culture punu, qui était celle du père de Myriam Mihindou. Son oeuvre repose ici sur son expérience personnelle et sur ce qu’elle a entendu depuis son enfance. L’installation de l’artiste a été réalisée à partir des collections d’instruments de musique et d’archives sonores du musée, notamment des harpes punu qui, sorties de leur tour de verre, retrouvent une fonction « vivante ».

« Ilimb, l’essence des pleurs » n’est en fait pas une exposition, ni même une installation mais plutôt une déambulation qui invite à l’introspection, à une réflexion sur les larmes, la mort et le deuil dans un espace apaisé.

Ilimb, l’essence des pleurs