Visite

Le musée d’Ennery présente la collection d’objets asiatiques, essentiellement chinois et japonais, rassemblés par Clémence d’Ennery. Celle-ci n’était pas une historienne de l’art, cela lui a été reproché par la communauté scientifique, mais son goût témoigne de l’engouement de son époque pour le baroque venu d’Extrême-Orient. Clémence d’Ennery souhaitait se créer un univers rappelant l’Extrême-Orient mais ne s’attachait pas à l’esthétique ni à la valeur historique des objets.

En 1890, le couple a fait construire les galeries dans lesquelles est installé le musée afin de pouvoir exposer la collection.
Le parcours d’exposition compte trois galeries. La présentation préserve l’esprit dans lequel les œuvres furent non seulement réunies mais également exposées dans les galeries par les époux d’Ennery.
On y voit notamment un rare ensemble de coffres et cabinets en bois laqué des années 1580-1590, environ 1 500 petites figurines appelées des « netsuke », ainsi que des masques d’animaux et de chimères… Certains panneaux décoratifs ont été acquis lors des expositions universelles, d’autres importés du Vietnam furent intégrés à un bâti réalisé par Gabriel Viardot, un célèbre ébéniste parisien contemporain du couple. Les œuvres sont présentées dans les vitrines d’origine aux parois incrustées de nacre qui sont également des créations de Viardot.

Collections

Clémence d’Ennery a commencé sa collection en 1843, bien avant son mariage avec Adolphe d’Ennery. Elle avait un goût pour les objets d’Extrême-Orient qu’elle achetait en lot. Cela explique la taille de la collection : en 1875 la collection comptait plus de 3000 objets et lors du legs à l’État, en 1901, la collection était composée de 7669 objets.

Après seize ans de fermeture pour restauration et mise aux normes, le musée d’Ennery a rouvert ses portes au public le 5 avril 2012.

Aux alentours du musée

L’avenue Foch avec ses 125 mètres de largeur est l’avenue la plus large de Paris. Elle est l’une des 12 avenues arrivant place de l’Etoile.
Au centre de la place, l’Arc de triomphe fut construit pour célébrer les victoires napoléoniennes, en particulier la victoire d’Austerlitz (1805). Les douze avenues autour portent le nom de grands généraux français.